- La législation Islamique / Les cultes
- /
- Le pèlerinage
La religion est dans son intégralité une communication avec Allah :
La religion toute entière consiste en une communication avec Allah vous permettant de goûter au bonheur de Sa proximité.
Chers frères croyants, comme vous le savez tous, l'islam est un credo, un culte d’adoration, des transactions et du savoir-vivre. Les cultes d’adoration en constituent le quart. Nous venons de terminer il y a quelques jours le culte du jeûne et nous commençons celui du Hajj (pèlerinage).
Ce qui suscite l'attention est que le culte d’adoration est à l'origine, une communication avec Allah, glorifié et exalté soit-Il. En effet, les cinq Salât quotidiennes représentent une occasion pour prendre contact avec Allah (Exalté et glorifié soit-Il) au jour le jour. De même la Salât du Vendredi est un culte d’adoration et est exécutée une fois par semaine, alors que le culte du jeûne est exécuté une fois par an et enfin le Hajj (pèlerinage) est effectué une fois dans la vie.
Donc, le Musulman vit tour à tour un culte d’adoration quotidien, un culte d’adoration hebdomadaire, un troisième annuel et enfin un quatrième qui se fait une fois durant la vie.
Le motif de tous ces cultes est de nous mettre en contact avec Allah. Un contact qui procure le bonheur de Sa proximité bien que chaque culte ait un goût particulier.
Certains disent que la Salât (prière) comporte à la fois le sens du jeûne, le sens du Hajj (pèlerinage) et le sens de la Zakat (aumône obligatoire). En effet, lors de la Salât, non seulement votre bouche est en état de jeûne mais vos membres le sont tout aussi bien puisqu'ils n'exécutent aucun geste hormis ceux propres à la Salât. En d’autres termes, durant la Salât (prière) vous vous dirigez vers la Ka'ba, ce qui constitue un des sens du Hajj (pèlerinage) et lorsque vous interrompez votre travail pour un certain moment afin d’accomplir la salât, vous ne faites que dépenser de votre temps qui, à l'origine, est de l'argent et inclut le sens de la Zakât. Se diriger vers Allah est l'essence de la Salât (prière).
De même, le jeûne a pour objectif la communication avec Allah et l'obtention de Son agrément, parce qu'on abandonne le boire et le manger pour Lui.
Quant au Hajj (pèlerinage) dont l'objectif consiste à établir un contact avec Allah, c'est à la fois un culte financier à cause des frais qui incombent au pèlerin, un culte physique à cause de l'effort qu’il fournit et un culte rituel à cause de la circumambulation et du parcours entre As-Safa et Al-Marwa qu’il effectue.
Vous pouvez accomplir le jeûne chez vous dans votre pays, au milieu de votre famille mais le Hajj est bien particulier. Vous devez vous rendre complètement disponible. Vous quittez votre travail, votre maison, votre famille, vos affaires, votre situation sociale, et vous vous dirigez vers Allah. Vous abandonnez tout derrière vous pour aller vers Lui.
La définition précise du Hajj (pèlerinage) :
Arrêtons-nous quelque peu devant la définition précise et la sagesse ultime du Hajj (pèlerinage), ensuite nous passerons aux détails.
Au niveau de la langue : le terme arabe “Hajj” signifie objectif. Certains oulémas l'ont défini comme étant l'objectif majestueux vers lequel on se dirige un grand nombre de fois. Si vous vous dirigez par exemple à votre magasin cela n'est pas du Hajj, vous devez vous rendre vers quelque chose que vous honorez.
Au niveau de la disposition religieuse : le terme “Hajj” signifie »se diriger vers la Ka'ba » pour y accomplir des actions particulières, en un temps particulier et d'une manière particulière.
La Maison Sacrée d’Allah :
Allah a établi une maison pour Lui sur terre et nous a recommandé de lui rendre visite dans cette maison pour obtenir Son agrément.
Quelqu'un pourrait se demander : Est-ce qu'Allah n'est pas partout avec nous en tout lieu, pourquoi accomplissons-nous donc le Hajj (pèlerinage) ? Allah s’est assigné une Maison sur terre et nous a donné l’ordre de Le visiter dans Sa Maison, non parce qu’Il y est, car Allah est partout avec nous mais lorsque vous quittez votre travail et votre maison pour aller vers Lui, vous sentez qu'Il est satisfait de vous, du fait que vous fournissez des efforts, vous supportez des difficultés et vous dépensez de l'argent sans avoir aucun objectif matériel, social ou commercial, rien d'autre que l'agrément d'Allah, glorifié et exalté soit-Il. Bien qu'Il soit avec nous en tout lieu, Il s'est édifié une maison et Il a dit :
« Purifiez Ma Maison »
La Maison Sacrée fut ajoutée à Son Essence Divine, Il s'est pris une maison et nous a recommandé de Lui rendre visite (Exalté soit-Il) :
Un hadith Qudsy dit :
(( Mes maisons sur terre sont les mosquées et leurs visiteurs sont ceux qui les peuplent. Le paradis et le bonheur sont réservés au serviteur qui se purifie chez lui et Me rend ensuite visite, car l'hôte a le devoir d'être généreux envers son visiteur. ))
La mosquée est un lieu de culte et la Ka'ba et ses alentours sont tout autant des lieux de cultes. Allah dit :
« … ô notre Seigneur afin qu'ils accomplissent la Salât. »
Tous ces lieux, la Mecque, 'Arafat, Mena, le parcours entre As-Safa et Al-Marwa, le lieu de la circumambulation, et ce qui entoure la mosquée sacrée, ont été aménagés pour qu’on y accomplissent la Salât (prière).
( … ô notre Seigneur afin qu'ils accomplissent la Salât. )
Le Hajj est une excursion vers Allah :
Nous devons nous mettre dans l'esprit que le Hajj (pèlerinage) est une excursion vers Allah. Il a été recommandé une fois dans la vie parce que c'est notre avant dernière excursion, avant celle sans retour, vers la demeure dernière.
Le Hajj (pèlerinage) qui consiste en des actes particuliers, dans des lieux particuliers et en un temps particulier, a été prescrit le plus probablement en l'an 9 de l'Hégire, lors de la révélation de ce verset :
( Et c'est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d'aller faire le pèlerinage de la Maison. Et quiconque ne croit pas... Allah Se passe largement des mondes. )
Quel rapport y a-t-il avec la non croyance dans ce verset ? Certains oulémas ont dit que celui qui dénie que le Hajj est une obligation commet un acte d’apostasie et celui qui le néglige commet un acte de dépravation …
( Et quiconque ne croit pas... Allah Se passe largement des mondes )
Le Hajj est une invitation de la part d'Allah :
La 'Umra (petit pèlerinage) est une visite facultative effectuée à la maison d'Allah et est possible en tout temps, alors que le Hajj (pèlerinage) signifie une réponse à l'invitation d'Allah chez Lui. Durant le Hajj (pèlerinage), vous ne faites que répondre à l’invitation d’Allah alors que pour la 'Umra vous prenez l'initiative de votre propre gré de visiter La Maison d’Allah.
La 'Umra (petit pèlerinage) est accomplie à n’importe quel moment de l’année. Mais, parce que le Hajj est la réponse à une invitation, partout où vous passez, à toute étape, à toute montée sur un monticule ou descente dans une vallée, à l'entrée en tout lieu, vous dîtes :
“Me voici, ô Allah, répondant à Votre Appel, vous n'avez pas d'associé, me voici répondant à Votre Appel.”
“Me voici, ô Seigneur, répondant à Votre Appel, et voilà que je suis venu vers vous en toute humilité, avec amour et passion.
La 'Umra est donc une visite volontaire car c’est vous qui prenez l'initiative de visiter la Maison Sacrée d'Allah et le plus probable le Hajj (pèlerinage) est une invitation de la part d'Allah.
La possibilité d'accomplir le Hajj (pèlerinage) est de trois sortes :
Physique, financière et sécuritaire :
Le Hajj (pèlerinage) comme vous devez tous le savoir est le cinquième pilier de l'islam recommandé par Allah à celui qui a les trois sortes de possibilité : physique, financière et sécuritaire. La personne dont la route n'est pas sécurisée, qui a été empêchée d'aller au Hajj ou qui n'a pas l'argent nécessaire, ne compte pas parmi ceux qui ont la possibilité.
Il y a également une quatrième possibilité particulière à la femme celle d’être accompagnée d’un “Mahram” (un membre masculin de sa famille avec lequel, il lui est défendu de se marier). Celle qui n'en a pas, ne compte pas parmi ceux qui ont la possibilité.
Il n'est pas permis non plus d'avoir juste de l'argent pour faire le trajet jusqu’à la Mecque puis de mendier des gens les frais de son séjour. Le Hajj (pèlerinage) n'est pas obligatoire pour le pauvre. Il a été recommandé aux riches qui en ont les moyens. Dormir sur les routes et nuire ainsi à la réputation des Musulmans signifie que vous ne faites pas partie de ceux qui ont les moyens.
Donc, les moyens d’effectuer le Hajj sont de trois types : physique, financier et sécuritaire, au sens que le chemin vers les lieux saints doit être libre et praticable.
La foi en Allah et en Son messager est absolument l'action la plus majestueuse :
Certains oulémas ont dit que le Hajj (pèlerinage) est le meilleur des cultes d’adoration à cause du culte de dépense, des pratiques cultuelles et du culte de la disponibilité. Il comprend également le sens du jeûne, de la Salât (prière), de la retraite spirituelle, de la Zakat, du stationnement à la frontière pour la cause d'Allah, de la lutte et de l'acceptation de l'invitation. Tous ces sens sont compris dans le Hajj (pèlerinage).
D’autres oulémas pensent que la Salât (prière) est le meilleur des cultes parce qu'elle est le pilier de la religion comme le Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) l'a précisé. De toute façon, cette question prête à discussion.
Mais une autre fois lorsqu'on demanda au Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) quelle était la meilleure action, il répondit :
“La foi en Allah et en Son messager.”
Il est vrai que la foi est la meilleure action parce qu'elle est la base des vertus, la bride de la dépravation, le support des consciences, le fondement de la volonté, le salut, la lumière, la prospérité, la réussite, le succès, la suprématie et le triomphe ; en outre, la foi est la base de la sécurité et du bonheur. La preuve en est ce hadith :
Le Prophète (BP sur lui) fut interrogé sur la plus méritoire des œuvres. Il répondit :
« La foi en Allah et en Son Messager »
“Et quoi d’autre encore ?” lui demanda-t-on.
“Le djihad (lutte) pour la Cause d'Allah.” Répondit-il.
“Et quoi d’autre encore ?” A-t-on repris.
« Un pèlerinage fait correctement et avec piété. »
Les types du djihad (lutte) :
Le djihad (lutte) est de plusieurs sortes. Vous pouvez luttez contre vos passions, lutter à la recherche de la science ou lutter pour l'enseigner. Allah dit :
( N'obéis donc pas aux infidèles ; et avec ceci (le Coran), lutte contre eux vigoureusement. )
En plus de la lutte contre les passions et les désirs, la recherche de la science et son enseignement, le djihad peut être la lutte contre l'ennemi. Toutes ces initiatives nécessitent de l'effort, du temps et de la patience.
“Et quoi d’autre encore ?” lui demanda-t-on.
“Le djihad (lutte) pour la Cause d'Allah.” Répondit-Il.
“ Et quoi d’autre encore ?” A-t-on repris.
“ Un pèlerinage fait correctement et avec piété.
Un pèlerinage fait correctement et avec piété signifie un pèlerinage agréé. Mais quand est-il agréé ? Lorsqu'il est dénué de tout péché.
Dans un autre hadith le Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) dit :
« La 'Umra (petit pèlerinage) efface les péchés commis dans l’intervalle la séparant d’une autre et le Hajj accompli correctement et avec piété n'aura d'autre récompense que le paradis. »
Comme il a été dit, un pèlerinage accompli correctement et avec piété signifie un pèlerinage agréé.
La variation des versions dans les hadiths revient à l'état de la personne concernée :
A ceux qui s'informaient auprès de lui de l'action la plus méritoire, le Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) répondit une fois par le Hajj (pèlerinage), une autre par la Salât (prière) une troisième fois par le djihad et enfin par l'aumône.
Certains oulémas ont expliqué et fait remarquer que le Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) donnait une réponse adaptée à la situation de celui qui posait la question. Si ce dernier était riche, l’œuvre la plus méritoire pour lui serait l'aumône, s'il était fort et courageux et qu'il y avait un ennemi aux aguets, l’œuvre la plus méritoire serait la lutte contre l'ennemi, s'il était passionné du savoir et de l'enseignement, l’œuvre la plus méritoire serait la recherche du savoir et de l'enseignement.
Un homme dit au Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) : “Conseille-moi.” Il lui répondit :
“Ne te mets pas en colère.”
Il parait que le Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) a remarqué qu’il se mettait souvent en colère.
Il dit à un autre qui avait posé la même question :
“Dis “J'ai foi en Allah, et suis le droit chemin.”
A un troisième, il dit :
“ Quiconque fait un bien fût-ce du poids d'un atome, le verra, et quiconque fait un mal fût-ce du poids d'un atome, le verra.” La réponse variait selon l'interlocuteur.
Les bienfaits du Hajj (pèlerinage) :
Le Hajj (pèlerinage) a de nombreux bienfaits. C'est une règle fondamentale parce que l'ordre d'Allah ne peut se réduire à un seul bienfait. La sentence de l’Ordre divin et ses fruits mûrs sont infinis.
En parlant du Hajj (pèlerinage), nous ne faisons que mentionner certains de ses bienfaits particuliers.
Le Hajj (pèlerinage) réalise un changement qualitatif au croyant. Si par exemple un homme qui a commis des fautes part au Hajj (pèlerinage), le plus probable est qu'il se repentira avant de partir et qu'Allah acceptera son repentir : il passera ainsi de l'état du péché vers le repentir.
Lorsque l'islam du pèlerin est confirmé et que la foi emplit son cœur, il se trouvera transposé de l'état de l'islam rituel vers celui de la foi. Ensuite, le pèlerin dont le cœur est empli de foi peut s'élever jusqu'à l'état de la crainte d'Allah et de la bienfaisance, puis au grade de la sincérité. Il s’agit d’un déplacement spécifique qualitative parce que le pèlerin passe de longues journées en compagnie d'Allah autour de la Ka'ba, dans le parcours entre As-Safa et Al-Marwa, à Mena, à 'Arafat. Tantôt, il prie, tantôt il circumambule autour de la Ka'ba ou accomplit le parcours entre As-Safa et Al-Marwa, invoque Allah, le Loue, lis du Coran, donne l'aumône, présente un sacrifice. Des actions différentes et nombreuses qui réalisent l'ascension qualitative du croyant.
En vérité, Allah se dispense du Hajj (pèlerinage) accompli superficiellement. Que gagne-t-Il de nous lorsque nous quittons nos maisons, nos familles et que nous dépensons de l'argent pour aller en un lieu lointain, chaud et encombré de gens sans sentir de lien avec Lui ? Aussi, le Hajj (pèlerinage) de celui qui se tient à 'Arafat sans réaliser qu'Allah lui a pardonné ses péchés est invalide. Est-il concevable qu'Allah, glorifié et exalté soit-Il, ne vous accepte pas alors que c'est Lui qui vous a invité ? Il se révèle à vous et vous rend heureux puisqu'Il vous a permis de venir chez Lui.
Le pèlerin se meut d'une façon qualitative de l'état de désobéissance vers celui de l'obéissance et de l'islam rituel vers la foi :
« La 'Umra (petit pèlerinage) efface les péchés commis dans l’intervalle la séparant d’une autre et le Hajj accompli correctement et avec piété n'a d'autre récompense que le paradis. »
Un point important, les péchés contenus dans l’intervalle de deux Vendredi, de deux mois de jeûne, de deux 'Umra et de deux hajj sont effacés.
Il arrive au Musulman d’être sujet à une absence d’esprit, ou à une négligence et voilà que l’accomplissement de la Salât (prière) suivante vient y remédier. De plus, la prière du Vendredi procure une charge sentimentale et spirituelle qui donne une nouvelle poussée vers Allah et Son Messager. Le sermon du Vendredi, le mois de Ramadan sont pour le croyant des charges d'énergie qui le déplacent d'une façon qualitative. Il en est de même pour le Hajj (pèlerinage).
Le pèlerin se déplace d'un rang à un autre, de la désobéissance à l'obéissance, de l'islam à la foi, de la foi à la bienfaisance pour finir à l'anéantissement de son individualité pour l’amour d’Allah.
Il faut absolument réaliser ce déplacement durant le Hajj (pèlerinage).
Devoir aider le pèlerin à accomplir son Hajj :
Nous avons un autre hadith qui dit :
« Celui qui aura fait le pèlerinage sans commettre d’actes impudiques ni de désobéissances redeviendra tel qu’il était le jour où sa mère l’a enfanté : absous de tous ses péchés. »
Et un autre :
« Ceux qui accomplissent le Hajj (pèlerinage) et la 'Umra sont la délégation d’Allah. S'ils l'invoquent, Il les exaucera, s'ils Lui demandent pardon, Il leur pardonnera. »
Un point très subtil à relever dans le hadith :
« Les fautes du pèlerin sont pardonnées ainsi que les fautes de ceux pour qui il aura demandé pardon. »
Pourquoi Allah pardonne-t-Il à la personne pour qui le pèlerin demande pardon ? Il parait qu’Allah nous invite tous à présenter nos services au pèlerin, si nous fournissons au pèlerin les affaires dont il aura besoin dans son voyage, si nous lui facilitons les choses, si nous aidons le pèlerin en quoique ce soit ou même si nous lui adressons un mot gentil, il demandera à Allah d’absoudre nos péchés et Allah l'exaucera. C'est une invitation de la part d'Allah à tous les gens pour venir en aide aux pèlerins et leur rendre service.
Supposons qu’une personne désire faire le pèlerinage et demande à quelqu’un de prendre soin de son enfant durant son absence, cette personne ne manquera pas de solliciter Allah durant le Hajj en faveur de celui qui est venu à son aide, et sera exaucée pour sûr.
Le Hajj n'expie que les péchés commis à l’égard d’Allah :
Il faut bien comprendre ce point. Certains s'illusionnent que les fautes du pèlerin sont contenues dans un sac qu'il videra sur les lieux saints en accomplissant le Hajj (pèlerinage) et qu’il reviendra aussi pur que le jour de sa naissance.
Il faut tenir compte que les péchés commis envers les serviteurs ne seront pas pardonnés même si l’ont fait mille pèlerinages.
La violation des biens, les droits non restitués, l’appropriation d’une maison ou d’un magasin, l'usurpation des droits d'héritage ne seront pas pardonnés par le Hajj (pèlerinage). Croire cela serait de l'ignorance absolue. Les oulémas sont tous unanimes à dire que le Hajj (pèlerinage) ne fait pardonner que les péchés commis par le serviteur vis-à-vis d’Allah.
Lorsqu'un de ses Compagnons mourrait, le Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) s'informait toujours s'il avait laissé des dettes. Même s'il avait combattu dans les plus difficiles des batailles et même s'il avait toujours été prêt au combat pour la cause d'Allah.
« On amena un homme auprès du Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) pour accomplir la Salât (prière) des morts mais il dit :
“Accomplissez la prière mortuaire sur l’âme de votre ami parce qu'il a une dette.”
Abou Qatada s’empressa de dire : “Je m’en charge, ô Messager d’Allah”.
“Par le remboursement ?” demanda le Messager d'Allah (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam)
“Par le remboursement.” Affirma Abou Qatada. C’est alors que le Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) accepta d’accomplir la prière mortuaire. »
Dans un autre hadith, il dit :
« Tous les péchés du martyr sont pardonnés à part les dettes. »
Y a-t-il une action plus valeureuse que celle d'offrir sa vie pour la cause d'Allah ? Et pourtant la dette du martyr n'est pas pardonnée.
Par conséquent, celui qui pense que l'accomplissement du Hajj (pèlerinage) lui vaudra l’absolution de tous ses péchés se fait des illusions. Cette promesse… :
«… retourne du Hajj absous de tous ses péchés comme au jour de sa naissance »
… concerne les péchés commis à l’égard d’Allah. Comme vous le savez, les droits d'Allah sont basés sur l'indulgence, alors que les droits des humains sont basés sur la parcimonie.
Un Ouléma honorable dit : “Par Allah, délaisser un Daniq d’un gain illicite vaut mieux que quatre-vingts pèlerinages accomplis après le Hajj (pèlerinage) de l'islam” ; sachant que le Daniq vaut un sixième de dirham.
Vertus du pèlerinage :
Le pèlerinage est une question de réconciliation avec Allah, un aveu de servitude, un signe de gratitude pour la grâce de la richesse et celle de la possibilité de pouvoir accomplir le pèlerinage.
Quelle est la signification du pèlerinage en Islam ?
Il s’agit du pèlerinage obligatoire ; en fait, « délaisser un Daniq d’un gain illicite » sachant que le Daniq vaut un sixième de dirham, (en supposant que le dirham équivaut à une livre syrienne, le sixième sera l’équivalent de vingt piastres), donc le fait de délaisser cette somme dérisoire qui provient d’un gain illicite est meilleur que d’effectuer 80 fois le pèlerinage.
Le Hajj (pèlerinage) purifie l'âme des souillures de ce monde. Il la rapproche de son Seigneur et lui ouvre des horizons. Le terme arabe “ 'Arafa” signifie connaître et il est dit que la station à 'Arafat est prescrite pour faire la connaissance d'Allah et que le Hajj (pèlerinage) est une occasion de se rapprocher de Lui, glorifié et exalté soit-Il. Une proximité qui emplit le cœur de lumière, de bonheur, de richesse et de sérénité que les pèlerins vivent car Allah (Exalté et Glorifié soit-Il), est Le seul à pouvoir accorder ces dons.
D'une façon ou d’une 'autre, le Hajj (pèlerinage) est une réconciliation avec Allah or, avec cette réconciliation on prend un nouveau départ. Chaque serviteur a des livres de comptes avec des crédits, des dettes et des chiffres compliqués, lorsqu’il accomplit le Hajj (pèlerinage), tous ces livres de comptes seront repliés et une nouvelle page sera ouverte.
Toute personne qui part pour le Hajj (pèlerinage) est en quête d'une nouvelle relation avec Allah pour ouvrir une nouvelle page.
Le pèlerinage est également un acte de gratitude pour deux grâces dont Allah vous a pourvus. En vous rendant au Hajj, vous remerciez Allah pour vous avoir fait don de l’argent nécessaire pour vos dépenses d’une part et de la force physique d’autre part.
De même le Hajj est un acte de servitude voué à Allah. Vous répondez à Son invitation en disant :
“Me voici, Ô Allah, me voici, répondant à Ton Appel …”
Vous vous dépouillez de vos vêtements ordinaires pour en porter d'autres non cousus, vous ne vous parfumez pas, vous ne dîtes aucun mot déplacé et vous évitez l'argumentation, une soumission complète à Allah :
Me voici Ô Allah, me voici, répondant à Ton Appel.
C’est là une preuve de servitude vis-à-vis d’Allah.
Les objectifs individuels et communs du Hajj :
La connaissance d'Allah, glorifié et exalté soit-Il, varie de niveau d’une personne à l’autre. Il y en a un dont cette connaissance lui fait sentir la présence d'Allah la plupart du temps, un autre qui la sent de temps à autre et un troisième heureux de la sentir continuellement. Un des buts personnels durant le Hajj (pèlerinage) serait de s'élever à un niveau supérieur.
Quant aux objectifs communs, Allah dit :
( … pour participer aux avantages qui leur ont été accordés )
Durant le Hajj (pèlerinage), les Musulmans de tous les pays se rencontrent et prennent connaissance les uns des autres. Ils retrouvent leurs oulémas et leurs leaders et s’engagent dans des discussions avec eux. Le Hajj est une sorte de congrès annuel. L'invitation à Allah peut se faire durant le Hajj (pèlerinage), un des pèlerins peut présenter aux autres une recherche scientifique qu'il a entreprise, un autre expose une idée. Ils échangent des expertises et des informations, font connaissance.
Tout cela fait partie des objectifs communs du Hajj (pèlerinage).
Les pèlerins sont tous sur un pied d’égalité quant aux rites du Hajj :
En ce qui concerne les rites du Hajj (pèlerinage), tous les pèlerins sont égaux. Le pèlerin rejette le monde derrière son dos et se dépouille des aspects inférieurs de ce bas monde, de ses habits en particulier qui sont une marque de son rang social. Tous deviennent égaux et la scène ressemble à celle du Jour de la Résurrection lorsqu'Allah dira :
( Et vous voici venus à Nous, seuls, tout comme Nous vous avions créés la première fois, abandonnant derrière vos dos tout ce que Nous vous avions accordé. )
Le Hajj est ainsi …il traduit l’égalité dans son plus haut degré. De même à la mosquée il y a de l'égalité parce que vous voyez le pauvre côte à côte avec le riche, ainsi en est-il du fort et du faible, de l’offensif et l’inoffensif, tous se tiennent dans le même rang. Il n'y a pas de places spéciales pour certaines personnalités il n’y a pas de lieux pour la première classe ni pour la seconde. Mais, si au Hajj (pèlerinage) tous portent les mêmes habits, à la mosquée cela n'est pas obligatoire et vous pouvez y voir des gens porter des habits plus élégants ou plus luxueux que d'autres.
Le Hajj se fait une seule fois dans la vie :
Le Hajj (pèlerinage) est obligatoire une seule fois dans la vie, la preuve se trouve dans le hadith suivant où le Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) dit :
« Ô vous les gens, le Hajj (pèlerinage) vous a été prescrit, accomplissez-le.”
Un homme demanda : “Est-ce chaque année, ô Messager d'Allah ?”
Le Prophète se tut jusqu'à ce que l'homme eût répété sa question trois fois puis dit :
“Si je dis oui, il deviendra une obligation pour vous et vous ne pourrez pas l'accomplir.” Ensuite, il continua :
“Laissez-moi, tant que je vous laisse (épargnez-moi vos questions). Vos prédécesseurs se sont nuis à cause de leurs nombreuses questions et leurs différends avec leurs prophètes. Si je vous recommande une chose, faites en ce que vous pouvez et si je vous l'interdit, laissez-la.” »
Donc, le Hajj (pèlerinage) doit se faire une seule fois dans la vie mais il y a un autre avis d'après un hadith Qudsy rapporté par Al-Bayhaqi et Ibn Hibbân où Allah (Exalté soit-Il) dit :
« Le serviteur à qui j'ai donné de la force physique et de l'aisance matérielle et qui passe cinq ans sans venir vers Moi est privé (du bien).”»
D'après ces paroles, le Hajj (pèlerinage) peut alors être renouvelé. Il est à noter que celui qui l'a accompli plusieurs fois éprouvera le sentiment que chaque Hajj est d'un niveau supérieur au précédent, étant donné que le hajj est de plusieurs niveaux.
Le Prophète (bénédictions et paix sur lui) dit encore :
« Accomplissez fréquemment le Hajj (pèlerinage) et la 'Umra, car ils éliminent la pauvreté et les péchés comme le soufflet du forgeron élimine les scories du fer, de l'or et de l'argent. Et le Hajj (pèlerinage) béni n'a d'autre récompense que le paradis. »
Le deuxième Hajj (pèlerinage) peut être un devoir si la personne en a fait le vœu en disant à titre d’exemple : si Allah me fait don d’un enfant, j’irai sur les lieux saints pour accomplir le pèlerinage, or cette personne a déjà effectué un premier hajj, celui de l’obligation ; à ce moment-là elle doit s’acquitter du vœu qu’elle a fait et accomplir un second hajj, de devoir cette fois-ci. Toutefois le Hajj (pèlerinage) doit être accompli avec de l'argent licite parce qu'
« Allah est bon et Il n'accepte que ce qui est bon. »
Il est répréhensible d’effectuer le Hajj sans l’autorisation du tuteur :
Le Hajj (pèlerinage) accompli sans la permission de celui qui doit la donner est répréhensible. Par exemple un des parents a besoin de la présence de son fils ou sa fille, celui-ci ou celle-ci ne doit pas se rendre sur les lieux saints ans l’approbation de ce parent et ce, par répréhension. Certaines écoles jurisprudentielles l'interdisent même.
De même le Hajj (pèlerinage) est interdit et répréhensible sans la permission du créditeur s'il y en a un. Si vous avez une dette, vous devez la payer avant de partir pour le Hajj (pèlerinage) ou prendre la permission du créditeur.
D'après certains oulémas, la 'Umra est obligatoire au même titre que le Hajj (pèlerinage) et elle peut être répétée plusieurs fois par an.
( Et accomplissez pour Allah le pèlerinage et l'Umra. )
***
Le sujet de la Qibla (direction usuelle pour la Salât) :
Prendre la direction de la Qibla est une des conditions de la validité de la Salât ...
Prendre la direction de la Qibla est une des conditions de la validité de la Salât (prière) à part dans quelques cas très spéciaux.
Il y a quelques jours, un de nos frères m'a fait la remarque que la direction de la Qibla dans cette mosquée était déviée et cela trouble les gens. J'ai vu alors qu'il fallait m’entretenir avec vous sur le sujet de la Qibla parce que le Fiqh (jurisprudence) est le pilier de la religion. Tout d'abord, lorsqu'Allah dit :
( Et d'où que tu sortes, tourne ton visage vers la Mosquée sacrée. Et où que vous soyez, tournez-y vos visages )
Vous savez naturellement qu'il faut faire face à la Qibla qui est la direction de la Ka'ba durant la Salât, et cela est une des conditions de la validité de la Salât. Mais justement, est-ce que la Qibla est un point ou une ligne ? C'est-à-dire faut-il se diriger à l’édifice de la Ka'ba ou à une ligne qui la traverse. Voyez ce que les oulémas en disent :
Premièrement :
• En cas d’une crainte excessive, vous pouvez ne pas vous diriger vers la Qibla car dans ce cas la Qibla de la personne apeurée sera le côté de sa sécurité.
• En cas d'une maladie grave la Qibla pour la personne malade sera le côté qui lui assure l repos.
• En cas du voyage, la Salât surérogatoire peut être accomplie sur la monture et la qibla du voyageur sera la direction que prend cette monture, sachant que la voiture et l'avion sont les montures de nos jours. Mais en l’absence d'uneexcuse valable, la direction de la Qibla qui est la maison sacrée d'Allah est obligatoire.
Toute ligne en direction du Sud est en direction de la Ka'ba d'après les trois écoles jurisprudentielles.
Mais il y a des cas particuliers comme par exemple si vous êtes à la Mecque à la maison sacrée et que vous voyez la Ka'ba vous devez faire face à l’édifice de la Ka’ba qui n’est autre que la Qibla.
Les oulémas disent que les habitants de la Mecque doivent prendre la direction de l’édifice de la Ka'ba lors de l’accomplissement de leur Salât et non la direction de la Ka’ba.
A part cela, les écoles jurisprudentielles d'Abou Hanifa, d’Ibn Hanbal et de Malek, estiment que la qibla est une direction et non un point, d'après les paroles du Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam):
« Tout ce qui se trouve entre l'Est et l'Ouest est Qibla.»
La Qibla est donc une direction et si une mosquée est dirigée vers le Sud, elle sera dans la bonne direction. Mais si vous demandez à celui qui accomplit la Salât de se diriger selon un angle précis (37°par exemple), vous aurez déterminé la Qibla en un point ce qui va à l’encontre de l’avis des écoles ci-haut mentionnées.
Il y a un point important à ce sujet et c'est que lorsqu'une personne se préoccupe des apparences de la Salât (prière) et néglige son essence, elle se prend à répéter aux gens des paroles peu précises qui les troublent, ce qui n'est pas raisonnable. Voilà pourquoi, les trois écoles jurisprudentielles considèrent la Qibla l’espace contenu entre l'Est vers l'Ouest en une ligne continue et passe forcément par la Qibla. Donc toute ligne se dirigeant vers le Sud se trouve être en direction de la Qibla.
Si nous tenons à la précision que clament certaines personnes, le rang droit auquel tiennent les gens durant la prière à la mosquée invalidera la Salât ; or, si le rang était comblé, dans ce cas-là, les gens devront se tenir en une ligne courbe en partant de l’extrême droite vers le centre pour se retrouver en un point commun avec le rang des gens qui part de l’extrême gauche, et cela ne peut être. Le rang doit être droit, n'entendez-vous pas l'imam dire à chaque Salât qu’il préside :
“Alignez vos rangs, l'alignement des rangs fait partie de la Salât” ?
Il n'y a que l'école Chafé'îte qui impose la direction vers l’édifice de la Ka'ba ce qui nécessite des calculs géographiques précis dont nous pouvons nous passer.
Diligence pour déterminer la Qibla dans les bourgades et les villages :
Il faut s’activer et faire des efforts pour pouvoir déterminer la direction de la Qibla dans les bourgades et les villages parce que les villes sont pleines de moquées où on peut trouver aisément le Mihrab qui est déjà dirigé vers la Qibla. Donc pas besoin de fournir des efforts dans les villes pour trouver la Qibla.
Mais si vous êtes en voyage et que vous vous trouvez dans un terrain vague, il faut essayer de trouver la Qibla à l'aide d'une boussole, d'un autre engin, du soleil, de la lune, de l'étoile polaire qui sera la référence la plus précise ou de la direction du vent laquelle s’avère être la moins précise.
La Salât de celui qui ne se dirige pas vers la Qibla, est invalide :
La Salât de celui qui ne cherche pas la Qibla exacte n'est pas valable même s'il prend la bonne direction.
Voyez la majesté de cette religion. Si vous avez fait l'effort de chercher la direction exacte de la Qibla et, après avoir terminé la Salât, vous réaliserez que cette direction n'était pas la bonne, votre Salât sera agréée. Vous n'avez pas à la recommencer. C'est cela la religion !
On rapporte que les Compagnons du Messager d'Allah ( Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) avaient une fois la Salât accompli hors de la ville et, après des recherches minutieuses, chacun avait pris une Qibla différente. A leur retour vers le Messager d'Allah (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam), ils lui racontèrent ce qui était arrivé et ce verset fut révélé :
« Où que vous vous tourniez, la Face (direction) d'Allah est donc là, car Allah a la grâce immense ; Il est Omniscient. »
Si nous accomplissons la Salât en direction du Nord alors que la Qibla est vers le Sud, notre Salât (prière) sera acceptée ; faut-il donc troubler les gens à cause d'une déviation d’un degré ou un demi degré?
J'ai évoqué cette question pour empêcher les gens de nous faire changer notre direction ou de nous troubler pendant l’accomplissement de notre Salât.
Certains font preuve d'obstination et émettent des paroles pris à la légère surtout que celui qui les dit n'est pas un faqih (savant en jurisprudence) à l'origine. L'honorable Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) dit :
« Tout ce qui se trouve entre l'Est et l'Ouest est Qibla. »
Donc la Qibla est une direction non pas un point précis et toute mosquée dirigée vers le Sud est dans la bonne direction. A moins de vouloir suivre l'école Chafé'îte qui nécessitera d'immenses d'efforts à pouvoir fixer la Qibla.
Vous êtes Musulmans et Allah vous a recommandé de faire des efforts pour trouver la Qibla en vous aidant d’une montre, du soleil, de la lune ou alors en vous informant auprès d’une autre personne ; sinon vous serez négligeant et votre Salât ne sera pas agréée même si vous êtes dans la bonne direction par hasard. Alors que dans les villes, il n’est pas besoin de faire des efforts parce que là il y a plein de mosquées où la direction y est déjà fixée.
Le Coran emplit le cœur de sérénité et de calme :
Un homme a dit une parole que j'ai appréciée. Il a dit : “ Le Coran emplit le cœur de sérénité et de calme, n'est-ce pas par l'évocation d'Allah que les cœurs trouvent la sérénité ? Et la Sunna illumine le visage.” La preuve en est ce hadith :
« Puisse Allah illuminer le visage d'un être qui a entendu quelques-unes de nos paroles et les a communiquées telles quelles ; que de personnes informées ont été plus conscientes que celui qui a recueilli l'information en direct.»
Le visage de celui qui communique un hadith entendu du Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) ou l’aura lu quelque part, se trouve illuminé. Le Fiqh ouvre des horizons alors que celui qui fait preuve de rigidité par obstination manque de fiqh. L'amplitude, la facilité qui se trouvent dans le Fiqh entraînent des différends de miséricorde non de contradiction. Lorsqu'une personne connaît la sentence jurisprudentielle et les preuves des savants il éprouvera une sensation de réconfort et de soulagement et réalisera que l'islam est une religion de facilité. Le Prophète ( Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) dit :
« Facilitez les choses et ne les compliquez pas. Annoncez de bonnes nouvelles, et ne rebutez pas .»
Dans un autre hadith, le Prophète (Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) dit :
« Visez le juste milieu, rapprochez-vous le plus possible de la perfection et réjouissez-vous, car personne n'entrera au paradis par ses œuvres ».
Ils demandèrent : Même pas toi, ô Messager d'Allah ?” --- “Même pas moi, à moins qu'Allah ne me fasse miséricorde. répondit-il. »
